PLAISIR RETROUVE
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PLAISIR RETROUVE
Ne jamais désespérer. Règle d'or puisque le meilleur peut enfin un jour arriver.
Vous adorez lire, les livres, les auteurs et tout ce qui attise la curiosité, flatte l'imaginaire.
Puis, un jour, sans raison, alors que votre vécu a toujours eu un rapport étroit avec l'écriture
(d’autrui certes) et que vous vous en délectiez, plus rien : impossible de lire deux pages ni même deux lignes...
Plus de mémoire, un éternel recommencement de la page une à la page une sans que rien ne se passe.
L’imaginaire ne fonctionne plus.
Les émotions sont réduites à néant.
Un livre est toujours près de vous. Vous vous acharnez à tenter d’entrer dans l’histoire, mais rien. Pourtant vous êtes sûr que le genre et le style vous conviennent.
Incompréhensible, violente, réductrice cette incapacité à vous nourrir du talent des autres et à l’apprécier.
Vous chercher bien sûr des raisons à cette difficulté. Sans succès. C’est là et ne vous quitte plus.
Puis un jour de grand bouleversement intérieur, orage cérébral presque douloureux de tant de violence, votre regard se pose sur le livre tant convoité et vous vous mettez à lire avec une facilité qui vous déconcerte, vous vous testez sans cesse pour évaluer votre capacité à mémoriser et cela fonctionne. La machine est à nouveau en état.
Il est difficile de décrire la joie que vous éprouvez alors.
Vous ne cherchez pas à l’expliquer. Vous en jouissez pleinement et réalisez encore plus à quel point vous avez été frustrée durant tous ces longs mois où vous vous sentiez vide.
Ceci est mon histoire. C’est presque un conte de fée qui aurait pu commencer par « il était une fois la petite Julia tellement désespérée » et se terminer par « un évènement extraordinaire se produisit et Julia retrouva le pouvoir magique des mots »
Vous adorez lire, les livres, les auteurs et tout ce qui attise la curiosité, flatte l'imaginaire.
Puis, un jour, sans raison, alors que votre vécu a toujours eu un rapport étroit avec l'écriture
(d’autrui certes) et que vous vous en délectiez, plus rien : impossible de lire deux pages ni même deux lignes...
Plus de mémoire, un éternel recommencement de la page une à la page une sans que rien ne se passe.
L’imaginaire ne fonctionne plus.
Les émotions sont réduites à néant.
Un livre est toujours près de vous. Vous vous acharnez à tenter d’entrer dans l’histoire, mais rien. Pourtant vous êtes sûr que le genre et le style vous conviennent.
Incompréhensible, violente, réductrice cette incapacité à vous nourrir du talent des autres et à l’apprécier.
Vous chercher bien sûr des raisons à cette difficulté. Sans succès. C’est là et ne vous quitte plus.
Puis un jour de grand bouleversement intérieur, orage cérébral presque douloureux de tant de violence, votre regard se pose sur le livre tant convoité et vous vous mettez à lire avec une facilité qui vous déconcerte, vous vous testez sans cesse pour évaluer votre capacité à mémoriser et cela fonctionne. La machine est à nouveau en état.
Il est difficile de décrire la joie que vous éprouvez alors.
Vous ne cherchez pas à l’expliquer. Vous en jouissez pleinement et réalisez encore plus à quel point vous avez été frustrée durant tous ces longs mois où vous vous sentiez vide.
Ceci est mon histoire. C’est presque un conte de fée qui aurait pu commencer par « il était une fois la petite Julia tellement désespérée » et se terminer par « un évènement extraordinaire se produisit et Julia retrouva le pouvoir magique des mots »
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