Un poème et la récolte de morilles

Dès la venue de Mars, quand le soleil scintille

Et réveille la nature, partons dans la campagne,

Goûtons le plaisir simple qui toujours accompagne

La cueillette des Morilles.

Les ficaires s'épanouissent, imitant les jonquilles ;

Déjà le frêne fleurit, le peuplier bourgeonne

Entendez-vous ce chant que le coucou fredonne

Pour saluer les Morilles ?

La quête est difficile ; La proie se recroqueville

Là sous une feuille morte ; Ici sous les euphorbes

Et pour un œil distrait, au regard, se dérobe

La divine Morille.

Les fragiles chatons dans le vent s'éparpillent

Les pommiers s'auréolent d'une tunique rose

Dans les près reverdis que les averses arrosent

S'épanouissent les Morilles.

Voici mai qui s'annonce, l'astre du jour grappille,

Seconde après seconde, les instants favorables

Il faudra donc subir des moments invivables

Pour revoir les Morilles.



et voila une cueillette personnelle